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Démarrer à partir de l'intérieur des communautés

Moyens de subsistance – Pratiques innovantes d’élevage

MOYENS DE SUBSISTANCE - PRATIQUES INNOVANTES D'ÉLEVAGE

elevage1 2015

Appui à des pratiques d'élevage innovantes favorisant la qualité du cheptel et la santé vétérinaire.

Ce projet a démarré en 2013 et fait l’objet de plusieurs réajustements.
La thématique de l’élevage est une question centrale auprès des populations pastorales.
La problématique est la faiblesse de production laitière car les personnes favorisent la quantité de leur troupeau à la qualité de leur production, et le manque de diversification des revenus lors des périodes de sècheresse.
Peu à peu, ce projet s’affine, au fur et à mesure de l’acquisition communautaire d’une vision à moyen et long terme, favorisée par l’accompagnement de I&S kenya depuis plusieurs années.

Démarrage du projet : 01-01-2013

Fin du projet : 30-12-2015

Partenaires : Donateurs privés.

Budget mobilisé : 2500 €

Mesure de post-urgence et micro-projet test de santé animale : restockage des cheptels.

Démarrage du projet : 04-04-2009

Fin du projet : 30-05-2011

Partenaires : Gouvernement de Monaco : Direction de la Coopération Internationale. Donateurs Privés.

Budget mobilisé : 4 950 €

Objectifs : Contribuer à la sécurité alimentaire de la zone Nomayianatt
Activités : 25 vaches, 58 chèvres et un mouton ont été introduits dans le programme.

Les animaux ont reçu des soins pendant deux mois, compte tenu de leur dénutrition.

Des sensibilisations communautaires et des formations vétérinaires ont été menées.
Quatre mois plus tard, les animaux ont commencé à produire du lait.
Ce projet se révèle être un test positif de l’acceptance d’un concept jusqu’à présent difficilement accepté : celui de privilégier la qualité des cheptels à la quantité.
Cette initiative peut permettre le développement futur d’un programme plus ambitieux afin de contribuer à une meilleure sécurité alimentaire.

Capitalisation de l’expérience :

La communauté a tiré les leçons de quatre années consécutives de sécheresse, et a elle-même choisi de pratiquer une meilleure gestion des animaux existants, et de réduire le nombre global d’animaux. Les personnes bénéficiaires ont souhaité tirer un maximum de profit de leur bétail, afin qu’elles puissent exercer leurs activités de subsistance dans des conditions assez bonnes pour pouvoir se rétablir rapidement après la sécheresse. D’ordinaire, les pasteurs Maasai privilégient la quantité d’animaux à la qualité des soins donnés individuellement à chaque animal. En période normale, 5 vaches sont nécessaires pour couvrir les besoins en lait d’une personne par jour. En période de pré-sécheresse, une vingtaine de vaches sont nécessaires. En période de sécheresse, cinquante vaches sont nécessaires, mais plus de 60% des animaux meurent (98% en 2009).
Ce projet permet d’amorcer l’inversion de cette tendance, car les bénéficiaires se sont engagés à veiller aux soins et à la production laitière d’un seul animal. Un appui technique et des réunions de motivation ont été fournis par InterActions & Solidarity Kenya et par des officiers gouvernementaux spécialisés.
Cette initiative peut permettre le développement futur d’un programme plus ambitieux en faveur d’une meilleure sécurité alimentaire.